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Fiona Deller – Chronique « À lire » : Perturbation, formation axée sur les compétences et U2

La communication des nouvelles et commentaires les plus pertinents sur l’enseignement postsecondaire

De retour de vacances, j’ai déjà une liste de livres qui remontent à quelques semaines. Voici quelques points saillants. Tout d’abord, Clayton Christensen, reconnu pour son « innovation perturbatrice », et Michelle Weise ont écrit un nouveau « mini-livre » intituléHire Education: Mastery, Modularization and the Workforce Revolution. Les auteurs affirment que la formation en ligne axée sur les compétences est la véritable perturbatrice (outsider de l’innovation perturbatrice). Ils soutiennent que la tempête parfaite de facteurs économiques combinée à la technologie disponible rend la formation en ligne axée sur les compétences l’innovation qui risque le plus de changer la situation par rapport à d’autres perturbateurs tape-à-l’œil, comme les cours en ligne ouverts à tous. Si vous n’avez pas envie de lire la version intégrale du livre pour le moment, consultez le bref compte rendu publié sur eCampus.

Continuons à parler de perturbation. The Atlantic a publié un article sur l’avenir du collège(style américain), lequel met l’accent sur le projet Minerva, une initiative axée sur la technologie éducative qui vise à « remplacer le collège d’arts libéraux moderne ». Université reconnue située à San Francisco, Minerva compte ouvrir d’autres établissements dans au moins six autres villes (en éliminant l’enseignement magistral, le régime de permanence, les matchs de football ou les édifices couverts de lierre). Selon l’article, ce qui distingue Minerva des autres initiatives, c’est qu’il s’agit d’une plateforme en ligne conçue pour appliquer les pratiques pédagogiques ayant été étudiées et approuvées par Stephen M. Kosslyn, l’un des psychologues les plus importants au monde et ancien doyen de Harvard, qui s’est joint à l’équipe de Minerva en 2012. À vous de juger.

Poursuivons sur le thème de la formation axée sur les compétences. L’article Competency-Based Education as a Potential Strategy to Increase Learning and Lower Costs publié par HCM strategists s’inscrit dans le cadre du projet Maximizing Resources for Student Success, lequel porte sur les stratégies dont pourraient se servir les établissements pour réduire leurs coûts et mieux venir en aide aux étudiants à faible revenu. L’article analyse la formation axée sur les compétences, ses possibles bienfaits pour les étudiants à faible revenu de même que la ligne floue entre ce type de formation et la reconnaissance des acquis.

Dans son article publié récemment sur le site Web Changing HigherEd, Lloyd Armstrong examine les droits de scolarité et les frais associés aux collèges. L’article porte sur le contexte propre aux États-Unis; certains enjeux ne s’appliquent pas à notre situation. Toutefois, j’aime la façon dont l’auteur analyse le sujet et, en fin de compte, certains enjeux sont pertinents. Le sujet qui me frappe toujours le plus lors des débats sur le coût net et les droits nets c’est que la perception (ou le choc des prix) est un véritable problème pour les étudiants à faible revenu (et pour les personnes qui leur offrent des renseignements et du soutien), peu importe le montant du coût net. M. Armstrong reconnaît cette réalité et établit un lien vers l’article publié en 2013 par l’économiste James Monks, qui aborde le sujet de manière plus approfondie.

Enfin, je termine par deux articles parus dans University Ventures, qui propose toujours des publications amusantes. Le premier article nous renseigne sur les concours de mangeurs de hot-dogs et sur la difficulté à évaluer les résultats pédagogiques. En revanche, le second cite Bono et U2 comme exemples pour souligner le fait que les universités doivent constamment trouver de nouveaux moyens de répondre aux besoins des étudiants. En d’autres mots, les universités qui souhaitent connaître le même succès que U2 a connu dans le monde de la musique doivent suivre l’exemple de Bono et se rapprocher de leurs étudiants. Elles ne sont pas tenues de danser un slow. Toutefois, elles doivent définir et combler les besoins des étudiants. D’accord!

Bonne lecture!

-Fiona Deller, directrice des politiques et des partenariats

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